Swatch Group a dévoilé mercredi à Shanghai en première mondiale sa nouvelle montre pour le paiement mobile. La «Bellamy» permet de régler ses achats par le biais d'une puce de communication sans contact («near field communication» ou NFC).

L'horloger biennois s'est associé aux groupes China Union Pay et Bank of Communications, précise un communiqué. Le nom du nouveau produit rend hommage à l'écrivain américain Edward Bellamy, présenté comme un visionnaire du paiement sans liquide.

Le garde-temps pour payer au poignet («pay-by-the-wrist») devrait être «bientôt» commercialisé en Suisse, avec l'appui d'une banque helvétique et d'un spécialiste des transactions sécurisées. Un lancement aux Etats-Unis est aussi prévu.

Dans ces deux pays cependant, «on discute», a indiqué mercredi Nick Hayek sur les ondes de la RTS. Les banques suisses «sont très sérieuses», explique-t-il, ce qui signifie aussi que cela prend davantage de temps, formalités obligent.

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«Avec China Union Pay et Bank of Communications, nous avions deux partenaires qui étaient tout de suite prêts à se lancer dans cette opération. Une dimension très intéressante pour nous», déclare le grand patron, louant l'esprit d'entreprise chinois. Par ailleurs, l'Empire du Milieu est désormais le premier marché pour les Swatch.

Avec ce nouveau produit, le géant horloger nie toutefois se rapprocher des «smartwatches». Loin de l'effrayer, Nick Hayek se félicite que l'arrivée des montres connectées fasse croître le marché. Malgré l'Apple Watch, les ventes de Swatch affichent la plus forte progression parmi toutes les marques du groupe, en particulier aux Etats-Unis, a-t-il encore souligné.

En Chine, la «Bellamy» coûtera un peu moins de 100 francs. La fonctionnalité de paiement mobile sera mise en service au cours des prochains mois, à compter de début 2016. Les transactions d'achat ne requièrent aucune énergie de la part de la montre, rappelle encore le communiqué.

ats